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http://chambery.fubicy.org > La Bicyc'Lettre > 2004 n° 30

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Devenez un(e) vélomane averti(e)

Si vous supportez difficilement de rouler en auto en ville, si vous rongez votre frein avec toutes ces voitures devant vous, que vous appréhendez de vous garer, que tout ceci vous stresse à l'avance, n'hésitez plus ! Le vélo est fait pour vous. Même si a priori vous croyez que vous n'êtes pas fait(e) pour le vélo. Croyez-en une novice à vélo.

 

Heureux habitants de Barberaz, Barby, Bassens et autres communes limitrophes... ne me dites pas que vous habitez trop loin, je ne vous croirai pas. Ne me dites pas que vous êtes trop chargé(e) lorsque vous revenez du centre-ville de Chambéry, je ne vous croirai pas non plus. En effet, lorsque vous rentrez béat de bonheur chez vous avec six pommes, cinq bananes, quatre tranches de jambon, trois culottes, du parfum, deux livres, un CD et de l'aspirine, sachez qu'un petit panier à l'avant du vélo et (ou) un sac à dos font largement l'affaire.

 

Chose intéressante : si vous avez rendez-vous chez votre médecin, ou votre dentiste préféré vous n'aurez même pas besoin de sac à dos. Un chéquier, une carte bleue et une carte vitale se glissent aisément dans une poche. Bon, d'accord il y a les radios à rapporter... Alors prenez un petit sac à dos, on en fait de très seyants surtout pour les dames.

 

Vous avez peur de sentir la transpiration en arrivant à votre réunion après quelques kilomètres à vélo. Il suffit de pédaler calmement. Vous sentirez encore plus mauvais si vous vous énervez au volant en cherchant votre place au soleil... ou même à l'ombre dans un parking souterrain.

 

Le vélo, vous n'avez jamais vraiment aimé ça même quand vous étiez petit(e), moi non plus je vous rassure. Il vous est même arrivé de tomber et de vous faire très mal. Aujourd'hui vous êtes grand(e), vous ne coincez plus votre pédale en roulant trop près du trottoir et vous gardez généralement les mains sur le guidon. La seule chose que vous ayez vraiment à craindre, c'est... les automobilistes comme vous. Alors, ça vaut le coup d'essayer non ?

 

A quinze à l'heure en vélo, non seulement vous aurez l'impression d'aller très vite, plus vite que le vent, plus vite que le temps comme dit la chanson, mais vous irez parfois vraiment plus vite que les voitures.

 

Ne vous sentez pas humilié si vous descendez de vélo dans les côtes un peu raides. Autrefois on poussait son vélo dans les montées et personne n'y trouvait rien à redire. Rappelez-vous que vous n'êtes pas sur le Tour de France.

 

"Je suis trop fatigué(e) le soir pour enfourcher mon vélo en sortant du travail". Si tel est le cas vous devez être assez dangereux en voiture : si vous n'avez plus les yeux en face des trous en sortant du bureau, un peu d'air frais sur le vélo vous fera le plus grand bien et vous remettra les idées en place.

 

Bref, l'histoire de la résistance physique est une fausse excuse, en tout cas, votre résistance à vous contre le vélo est, avouez-le, purement psychologique... Et rappelez-vous, un vélomane averti en vaut deux.

 

Véronique Weber

 

Roue Libre - La bicyc'lettre numéro 30 - décembre 2004

Retour début pageAccueilNous contacter | Dernière mise à jour le 23 avril 2005